Devenez un pro de l’alimentation locale en 5 étapes

17 novembre 2022

Gabrielle Lehoux, étudiante au baccalauréat en nutrition, Université de Montréal.

Saviez-vous que l’on compte en moyenne 25 000 produits québécois dans nos épiceries 1? Effectivement, les Québécois semblent avoir « faim » pour les aliments locaux ! Découvrez les 5 étapes pour ajouter des aliments du Québec à votre assiette et des conseils pour rendre votre mois de novembre plus local !

Étape 1 : Connaître la base

Plusieurs produits frais locaux sont disponibles dans nos épiceries et marchés toute l’année au Québec. Comme ces produits sont toujours accessibles, ils sont la base d’une alimentation locale simple et abordable. Ces fruits et légumes sont : La carotte, le champignon, le chou, la patate douce, le poireau, la pomme, la pomme de terre et bien plus2.

Étape 2 : Suivre le rythme des saisons

Au Québec, les saisons ne se ressemblent pas. Pour cette raison, les fruits et légumes offerts sur le marché changent selon le moment de l’année. On peut alors se fier à un calendrier comme celui retrouvé sur le site : Mangez quebec. Ce calendrier énumère les fruits et légumes disponibles à chaque mois que nous pouvons ajouter à notre base (étape 1).

Étape 3 : Faire ses réserves

La troisième manière de consommer des aliments locaux toute l’année et de faire des réserves de fruits et légumes lorsqu’ils sont en saison. Il existe plusieurs techniques de conservation comme la mise en conserve, la congélation ou la déshydratation. Pour en apprendre plus sur ces techniques, consulter le livre Mangez Local ! de Julie Aubé ou le site : Vifa magazine

Étape 4 : Reconnaitre les aliments d’ici

Il existe plusieurs certifications pour nous aider à reconnaitre les aliments locaux. Par exemple, le logo « Aliment du Québec » nous garantit qu’au moins 85% des ingrédients d’un produit sont québécois. Le logo « Aliments préparés au Québec » ne nous assure pas que tous les ingrédients sont québécois, mais nous assure que le produit est entièrement préparé dans notre province. Ils sont tous les deux une manière d’encourager des commerçants d’ici.

Étape 5 : Être bienveillant

Lorsqu’on débute notre cheminement vers l’alimentation locale, on fait le plein de bienveillance envers nous-mêmes et on ne se laisse pas décourager par les erreurs ou les oublis. On se rappelle également qu’il est toujours permis d’apprécier un chocolat ou un café même si l’on souhaite que les aliments locaux aient une plus grande place dans notre assiette.

Manger local au mois de novembre

Malgré le froid, le Québec regorge encore de produits de saison en novembre. On se base alors sur les aliments qui sont disponibles en ce moment pour faire nos recettes préférées. Par exemple, on utilise le chou frisé au lieu de la laitue dans nos salades, on ajoute des courges à nos purées ou on inclut des mijotés regorgeant de légumes d’hiver à nos menus. De plus, en novembre, il est encore possible de faire des réserves comme mentionnées dans l’étape 3.

Mille mercis !

Nous souhaitons remercier chaleureusement les bénévoles et membres du comité Retraités-Partenaires pour leur implication lors du kiosque du 23 septembre. Toutes les réalisations de notre projet seraient impossibles sans eux.

Bibliographie :

Équiterre. (2022). Avez-vous mangé plus d’aliments québécois cet été?. Équiterre. 

Mangez Québec. Calendrier des arrivages. Mangez Québec

Référence :

Aliments du Québec. Nos marques de certification.

Équiterre. (2022). Avez-vous mangé plus d’aliments québécois cet été?

Julie Aubé (2020). Manger local! Les Éditions de l’homme

Julie Aubé (2022). Manger local 2! Les Éditions de l’homme

Mangez Québec. Calendrier des arrivages.

Mélanie Roy. (2019). 4 techniques de conservation pour les légumes du jardin. VIfa.