L’équipe de Stéphanie Fulton, chercheuse adjointe au Département de nutrition, publie une étude sur les mécanismes de l’euphorie du coureur

7 septembre 2017

Souvent le dimanche, une heure ou deux après avoir couru, je suis pris d’une sorte de bonne humeur totalement injustifiée et vaguement irritante pour l’entourage.

Je dissimule le tout. Je réprime un fou rire en toussotant. Je tente de m’affliger du mauvais temps ou de l’été qui achève, mais ça manque totalement de sincérité.

Je me mets à l’écart pour appeler Phil, compagnon des longues sorties. Je sais qu’il est lui aussi sous l’effet débilitant des mêmes stupéfiants, tout aussi incompris dans sa maison.

Ces conversations sont hautement confidentielles et inavouables. Il me cite de mémoire quelques morceaux choisis de Rémi AM/FM de Paul et Paul, un classique malheureusement oublié de l’humour absurde québécois. On passe rapidement en revue les déclarations les plus loufoques de la semaine, extraordinairement nombreuses en période électorale.

Ça va mieux, on a canalisé le buzz, la journée peut reprendre son cours…

C’est normal, docteur ?

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C’est même banal, comme le sait quiconque a connu un peu les joies de l’entraînement d’endurance. Des études de plus en plus nombreuses avancent que les effets sur l’humeur de l’activité physique régulière sont comparables sinon supérieurs aux antidépresseurs. Pour une fraction du prix…

 

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