Selon les chercheurs, l’enzyme G3PP (pour glycérol-3-phosphate-phosphatase), présente dans le corps humain, jouerait un rôle-clé dans la régulation de l’utilisation du glucose et des lipides.
« Elle fonctionne comme une machine à détoxifier le glucose lorsqu’il est élevé », explique Marc Prentki, directeur du Centre de recherche du diabète et professeur au département de nutrition de l’Université de Montréal.
En effet, l’équipe de recherche, dirigée par Marc Prentki et Murthy Madiraju, a démontré que la G3PP peut détoxifier l’excédent de sucre des cellules, ce qui pourrait mener à la mise au point de traitements pour l’obésité et le diabète de type 2. Cette avancée est le fruit d’environ quatre ans de travail. Les résultats ont été publiés cette semaine dans la revue scientifique
. Yves Mugabo, doctorant en nutrition qui a réalisé une grande partie du travail expérimental, est le premier auteur de cet article. Murthy Madiraju, chercheur senior du laboratoire, a pour sa part beaucoup contribué aux aspects conceptuels liés à ce projet de recherche, sur les plans tant théorique que pratique.