QUI?
Sémah Tagougui a obtenu son doctorat en physiologie de l’exercice à l’Université de Lille en France. Actuellement, il est postdoctorant à l’Institut de recherches cliniques de Montréal.
Ses intérêts de recherche portent sur :
1/ l’effet d’un mauvais équilibre glycémique sur l’aptitude physique aérobie des patients diabétiques
2/ la prévention des hypoglycémies liées à l’exercice.
RÉSUMÉ
Puisque les facteurs affectant la glycémie au quotidien (alimentation, activité physique, stress, etc.) sont omniprésents, les personnes atteintes du diabète de type 1 (DbT1) sont constamment en quête d’un équilibre glycémique dans le but de prévenir les complications chroniques (micro- et macrovasculaires), mais également les complications aiguës (hypo- et hyperglycémie). Dans ce contexte, l’adoption de saines habitudes de vie est primordiale.
Pour ses nombreux bienfaits au point de vue cardio-respiratoire et du bien-être en général, la pratique d’activité physique régulière est au centre des saines habitudes de vie que les personnes atteintes du DbT1 doivent adopter. Malheureusement, l’activité physique est souvent évitée par les patients atteints de DbT1 malgré ses bénéfices et ce par crainte du risque d’hypoglycémie et/ou hyperglycémie majoré par l’exercice ou encore à cause de leur faible aptitude physique aérobie.
Durant mon doctorat, nous nous sommes intéressés aux mécanismes sous-jacents qui provoquent cette faible aptitude physique aérobie chez les personnes atteintes de DbT1 et actuellement dans le cadre de mon stage postdoctoral, au sein du laboratoire de Dr. Rabasa-Lhoret, nous avons évalué l’efficacité du pancréas artificiel pour contrôler la glycémie durant un exercice. Nous évaluons également le moment optimal pour la réduction du taux basal d’insuline pour prévenir l’hypoglycémie durant l’exercice physique chez les personnes atteintes de DbT1.