Marc Prentki

Sciences de la santéSciences médicales
Professeur titulaire
Faculté de médecine - Département de nutrition
Professeur accrédité
Faculté de médecine - Département de biochimie et médecine moléculaire
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Expertise de recherche

  • Régulation de la sécrétion d’insuline et système de transduction métabolique de la cellule pancréatique ß.
  • Base moléculaire de la défaillance de la cellule ß dans le diabète de type 2.
  • Rôle des tissus adipeux dans l’homéostasie énergétique, l’obésité et le diabète.
  • Systèmes de détoxifications des nutriments en excès.
  • Nouvelles cibles thérapeutiques et biomarqueurs pour le diabète, l’obésité et le syndrome métabolique.

Transduction de signaux dans la cellule pancréatique β et régulation de la sécrétion de l’insuline

Le glucose doit être métabolisé par la cellule pancréatique β pour induire la sécrétion de l’insuline. Le mécanisme par lequel le glucose exerce cet effet n’est pas bien défini. Nous cherchons à identifier les facteurs de couplage intracellulaires agissant comme médiateurs entre le métabolisme du glucose et la sécrétion de l’insuline. Nous avons formulé l’hypothèse que trois cycles métaboliques (le cycle de Krebs, le cycle du pyruvate et le cycle glycérolipides /acides gras) sont impliqués dans le processus de sécrétion d’insuline en réponse au glucose, acides gras et certains acides aminés. Notre travail consiste à vérifier cette hypothèse avec une approche biochimique et en utilisant les outils de la biologie moléculaire, tels que RNAi, adénovirus recombinants et souris KO permettant la sur- ou la sous-expression d’enzymes impliqués dans la régulation du métabolisme intermédiaire.

Nous souhaitons aussi identifier les défauts génétiques et nutritionnels (comme les acides gras en excès) qui provoquent une sécrétion défectueuse d’insuline dans le diabète de type 2.

Étiologie du diabète de type 2

Une altération progressive de la cellule β face à la résistance à l’insuline cause le diabète de type 2. Notre laboratoire utilise divers modèles animaux et des cellules ß ou îlots de Langerhans en culture pour comprendre les mécanismes par lesquels la fonction β-pancréatique diminue et quels sont les phénomènes qui causent l’apoptose de ces cellules. Nous étudions en particulier la glucolipotoxicité in vitro et in vivo de même que les processus de détoxification des nutriments en excès.

Nouvelles cibles thérapeutiques pour l’obésité et le diabète

Nous avons identifié de nouveaux enzymes impliqués dans le contrôle de l’adiposité, du métabolisme énergétique, et de la détoxification des nutriments en excès. Notre laboratoire a des brevets sur ces cibles thérapeutiques. D’une part, nous étudions les mécanismes par lesquels ils agissent et d’autre part nous développons de nouvelles drogues les ciblant en collaboration avec l’industrie.